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AUTOMÉDON - Les chauffeurs du Cambrésis

AUTOMÉDON - Les chauffeurs du Cambrésis

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SKU : 9782494314221
25,50€Prix
Taxe Incluse |

Sous le Premier Empire, Dirk Borman, jeune journaliste à « La Feuille hebdomadaire de l’arrondissement de Cambrai » décide de mener l’enquête sur des assassinats, des enlèvements, des vols, des viols en séries qui terrifient la population du Nord de la France impériale. Il nourrit une profonde haine et une véritable obsession contre ces « chauffeurs de pieds ». Mais pourquoi ?
Accompagné d’Ambre, son amour secret et du maréchal-des-logis Oudaille, une traque impitoyable s’engage. Les investigations du trio, ses articles foudroyants les conduisent face à des bandits de grand chemin : les trois frères Flahaut, personnages complexes dont les ambitions, caractères et sournoises expéditions meurtrières se découvrent au fur et à mesure.
 

Revue de presse : A l'écoute des livres ; La voix du Nord

 

  • Descriptif livre broché

    210*140, 350 pages, 446g

  • Extraits

    P29: Jean-Baptiste fait quelques pas et rattrape le vieux chemin qui mène de Beauvois à Cambrai. Il s’arrête, la lueur d’une lanterne déposée sur un muret éclaire vaguement un profil de figure. Une main protège le fourneau d’une pipe. Dans l’obscurité complète, dans le mystère et l’horreur d’une nuit sans lune, ni étoiles, la cervelle encore toute pleine de choses charmantes, la tête en feu et les sens à vif, il allonge le pas sur les gros pavés de la chaussée. Il marche depuis un bon quart d’heure, quand ses yeux aux aguets, furetant partout dans l’épaisse noirceur, distinguent en bordures d’un champ deux groupes d’hommes en marche. Ils viennent à sa rencontre en file indienne. 

    • Diable ! Mauvaise rencontre, se dit le violoneux. 

    Mais il est déjà trop tard pour opérer un demi-tour, pour décamper, pour fuir. Courageux mais pas téméraire, il fait malgré tout face au danger. Arrivé à la hauteur du chef de file, il lui lance gaillardement, d’une voix qui se veut la plus assurée possible, un « bien le bonjour ! », gage de paix et de bonnes intentions. L’homme qui marche en tête du peloton le lui rétorque aussitôt. C’est entre deux files d’inconnus, que notre Jean-Baptiste passe sans encombre, ayant eu le temps de remarquer, qu’ils étaient une bonne vingtaine, tous habillés de vêtements militaires et surtout armés jusqu’aux dents. Dans sa caboche, il se demande où ils vont, à cette heure, ces hommes aux mines patibulaires. Ils l’ont dévisagé des pieds à la tête. Le charme disparaît, adieu fête, boisson, gueuleton, il se demande encore pourquoi ils l’ont laissé en vie. C’est le cœur serré que Jean-Baptiste m’a confié la mésaventure de « La Buissonnière » et de la dynastie Richet.

    _______

    ...III. Dans le salon privatif de la famille, sur la gauche. 6° Nous y trouvons ledit Armand Richet, chef de famille, près de la porte comme s’il voulait en sortir, les deux pieds jusqu’au-dessus des genoux, sont calcinés. Il est éventré, baignant dans son propre sang et ses tripes, vêtu de sa tenue de travail, recouvert d’une veste épaisse tailladée par la lame d’un rasoir coupe-chou planté et enfoncé dans la carotide. Près du crâne fracassé, la crosse de son fusil de chasse d’après le témoignage du citoyen Bouthors Pierre, sans avoir pu retrouver le restant du dit fusil. IV. Passant dans une quatrième place où se trouve la boutique, remplie de toutes sortes de marchandises, nous y trouvons un désordre improbable comme si une tornade l’avait visitée. Des chandelles y ont brûlé jusqu’à la fin, coulant sur les comptoirs. Les étagères sont renversées, arrachées des murs. Nous avons remarqué que toutes les portes de communication de ladite maison étaient ouvertes de toutes parts. Dans cette réserve, nous avons retrouvé l’emplacement où la famille cachait une partie de son argent. 7° L’aîné des fils, nommé Jean Armand, âgé de 31 ans, suspendu comme un quartier de viande à l’un des crochets de la chambre affectée aux viandes élevées à la ferme. Les gendarmes pourtant habitués à des scènes d’horreur ont les boyaux au bord des lèvres, les moins expérimentés vont vomir leurs tripes dehors. (Note rapportée par un témoin).

    ---------

    Charles rassemble ce qui lui reste de courage, d’une voix fluette que la peur fait chevroter lamentablement, demande à cet homme que les autres appellent « Capitaine », ce qu’ils veulent. Il lui assure qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser la violence, ni sur lui, ni sur les siens, pour obtenir tout ce qu’ils veulent. Ils se met à sa disposition, lui accorde toute son attention, toutes les demandes seront accordées s’il promet de ne rien faire aux gens de la maisonnée. 

    La voix du meneur résonne dans la pièce, il se met à rire suivi par ses comparses.

    • T’inquiète, vieux richard ? Où est ton argent ? Tu vas venir avec nous, pour nous donner les clés du coffre et plus vite que ça si tu ne veux pas finir sur la broche comme un agneau de Pâques. Après on fera un petit tour dans ta jolie demeure.
  • En version numérique

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